vendredi 30 mai 2008

Site de présentation des éditeurs

* Les présentations des éditeurs : 10/05/2008

Un joli nom, Catherine Pozzi, qui sonne doux-étrange.
Celle qui écrit ces mots dans son journal, le 11 novembre 1917, représente pour ses contemporains la femme élégante que les personnalités les plus en vue côtoient dans les salons mondains. De rares privilégiés comme Julien Benda, Pierre Jean Jouve, Ernst Robert Curtius, Louis Massignon, Jacques Maritain et Marie de Régnier, la très fidèle amie, témoignent de l'originalité de sa conversation, de son érudition et de l'exigence de sa réflexion. En 1920, sa rencontre avec Paul Valéry initie une passion où le dialogue amoureux se nourrit de la volupté de l'intelligence.
Révélée au public par le travail de recherche et d'édition de Lawrence Joseph et de Claire Paulhan, Catherine Pozzi, dont le nom reste associé à une oeuvre essentiellement posthume, est désormais «hors la nuit des archives».
En écho aux paroles de Jean Paulhan, qui déclarait connaître ses vers par coeur, elle affirmait à la fin d'une vie marquée par un travail opiniâtre, constant défi à la maladie qui l'emportera à cinquante-deux ans : «Je suis évidemment, et je ne suis que poète. Là est mon identité.»
La biographie de Mireille Diaz-Florian propose le récit d'une vie où s'incarne une destinée d'écrivain. Le lecteur qui s'y engage entre en résonance avec une pensée et une sensibilité visionnaires.


* La revue de presse - Le Monde du 8 mai 2008

Mireille Diaz-Florian met finement en relation les épisodes de la vie de Pozzi, et ce qu'elle en relate dans son Journal, avec son oeuvre, poétique et philosophique, qui ne sera publiée qu'après sa mort. Elle dégage également les grands thèmes de sa pensée et analyse la place qu'y occupa Paul Valéry.

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